Bernard Tschumi 30 avril - 28 juillet 2014 Centre Pompidou, Paris
22.04.2014
Après les expositions consacrées à Jean Nouvel, Thom Mayne, Richard Rogers ou Dominique Perrault, le Centre Pompidou a choisi d’inviter Bernard Tschumi, architecte et théoricien de l’architecture. Du 30 avril au 28 juillet 2014, le Centre Pompidou présente la première grande rétrospective de l’oeuvre de Bernard Tschumi en Europe. L’exposition réunit près de trois cent cinquante dessins, croquis, collages et maquettes inédits. Ce parcours, scénographié par l’architecte, est complété par des documents et des films.
Une trentaine de projets en Europe aux États-Unis, en Chine ou au Moyen-Orient sont exposés, dont le nouveau Parc Zoologique de Paris qui sera inauguré peu avant l’ouverture de l’exposition au Centre Pompidou.
En explorant le processus de transformation d’une idée ou d’un concept en un projet d’architecture, l’exposition décrypte pour la première fois la pratique de Bernard Tschumi autant que son oeuvre. Depuis la fin des années soixante-dix, il définit l’architecture, non pas du point de vue du style, mais à partir d’une série d’arguments conceptuels qui trouvent leur origine dans le cinéma, la littérature, les arts plastiques ou la philosophie. Cette définition a radicalement renouvelé les méthodes de conception de l’architecture.
L’exposition met en lumière trois axes structurants de l’oeuvre de Bernard Tschumi, l’architecte théoricien, le prescripteur culturel et l’architecte constructeur, développés de façon thématique et chronologique à travers cinq temps d’exposition: espace et événement ; programme et superposition ; vecteur et enveloppe ; contexte et contenu ; forme et concept. Il sont explicités par les projets les plus emblématiques de l’architecte, de ses premiers dessins des « Manhattan Transcripts » au Musée de l’Acropole (Athènes), du Parc de la Villette (Paris) à l’école d’art du Fresnoy, des projets pour la manufacture horlogère Vacheron Constantin (Suisse) aux projets urbains comme ceux qu’il a développés aux États-Unis (New York, Cincinnati) ou à Saint Domingue.
L’exposition est accompagnée d’un catalogue illustré de plus de 600 reproductions, comprenant des essais de Frédéric Migayrou et Aurélien Lemonier, commissaires de l’exposition. Ils retracent l’évolution du travail de Tschumi depuis les années 1970, le dialogue entre son oeuvre et l’histoire de l’architecture, son influence sur l’architecture, et plus largement sur les milieux culturels et universitaires.